Culture en danger
L'équipe permanente du CCR partage l'inquiétude et le malaise des salariés intermittents du spectacle.
La plupart de nos collègues qui animent le festival techniquement et artistiquement sont intermittents (15 techniciens et plus de 400 artistes). Sans eux, mais aussi sans nos nombreux bénévoles, notre festival n'existerait pas.
L'intermittence participe de l'existence d'une exception culturelle française, qui fait notre originalité et notre fierté. Grâce à ce régime, artistes et techniciens travaillent dans des conditions décentes avant, pendant et après un spectacle. Grâce à ce régime, un festival comme le nôtre peut s'entourer de professionnels aguerris, garantissant la qualité artistique et technique que nous défendons.
Nous mettons beaucoup d'espoir dans un nouveau dialogue (entre l'Unedic, le gouvernement, les organisations représentatives des salariés et employeurs du spectacle vivant et enregistré) qui permette de sauvegarder ce modèle d'économie culturelle, dont nous mesurons aujourd'hui pleinement l'impact positif sur le reste de l'économie.